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Profitez de la vie: il est plus tard que vous ne pensez...

18 février 2013

J'aime cette vie...

Envie de vivre un monde différent, que les choses se passent autrement, d'avoir un réel impact sur tout...Nous sommes nombreux à vouloir la révolution, alors donnons l'exemple.

Qui suis-je pour avoir l'ambition d'apporter ne serait ce qu'une étincelle dans le brasier qui enflammera bientôt le monde... J'ai envie de croire que chaque chose que je fais à un réel pouvoir sur l'avenir de l'humanité. Excusez mon pragmatisme mais chaque instant que je vis me prouve que je suis sur le droit chemin, que mon comportement est le bon. Je suis si bien entouré que je me sens seul. Je fais les choses avec tant de convictions qu'on croit que je me sacrifie. On me vénère rien de plus. Je suis et l'on m'aime pour cela. L'on m'aime pour les choix que je fais et que j'assume...

Je vous aime, c'est sur, mais vous n'êtes que des branleurs individualistes, pensant plus à la fête du week-end qu'à vous lever le lendemain pour vous mettre au service des autres, pensant plus à vos heures de sommeil qu'à votre esprit en éveil... Je suis celui  qui se sacrifiera pour vous quand vous passerez votre temps à me plaindre alors que je suis l'homme le plus heureux du monde. Je n'ai aucune qualité artistique, aucune ambition professionnel, aucune aspiration personnel, j' ai juste un regard pragmatique sur le monde qui me pousse à donner l'exemple de ce que chaqu'un pourrait faire pour que le monde tourne enfin rond : oubliez ses propres objectifs personnels : la sécurité, l'individualisme voir l'égoisme, le reconnaissance... Je fais les choses pour ce qu'elles valent et non pour ce que je vaux... Je ne vaux rien. Demain, je serais mort et seule les choses qui me survivent et apportent quelque chose au groupe auront alors une valeur, et eventuellement ce qui manquera au groupe, si personne n'est capable d'apporter cette chose à ce groupe. 

Je me suis longtemps demandé pourquoi les gens avaient une telle admiration pour moi. Je ne donnes que rarement des nouvelles, même à ma famille.Je réponds aux nouvelles lorsque j'ai le temps sans plus d'enthousiasme mais toujours honnêtement. Je ne cache jamais ma joie mais je ne là jette pas non plus à la face du monde. Je suis  tel le bout de pain dur qui traîne dans un coin, mais que l'on peut encore humidifier d'un peu d'eau et passer à la chaleur du four, du poêle ou de la poêle et se régaler lorsqu'il ne reste plus que cela. Je m'empoisonne chaque jour de la vie, comme je m'en régale. Je refuse chaque jour le conflit pour tenter de communiquer. Je me régale chaque jour de mes bonnes actions comme de celle des autres et je me déteste pour mes erreurs de parcours autant que je hais celle des autres, en me rassurant car j'ai été capable de m'en rendre compte et de savoir que demain, je ne referais pas les même ou que je pourrais tenter de faire comprendre à l'autre ou je pense qu'il a eu tort. Je m'aime et j'aime la vie, car je suis capable d'apprécier tant l'un que l'autre autant dans l'erreur que dans les bonnes choses.

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